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LE GRAFFITI AMÉRICAIN

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Message  FatalZink Ven 13 Avr - 15:33

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GRAFFITI AMÉRICAIN
C’est dans le métro de New York que le graffiti fait son entrée en Amérique dans les années 1970.
Ce qui débuta par la simple représentation de tags (signatures) prit des proportions gigantesques. En effet, les métros et wagons de trains furent très rapidement recouverts d’inscriptions des plus variées. En seulement quelques années, les artistes graffeurs améliorèrent leur art en adoptant divers styles, couleurs et formes, créant des typographies jusqu’alors méconnues.

Le but ultime du graffiti, à l’époque, était d’obtenir la célébrité et d’être reconnu par ses pairs, de signifier son existence et son courage en réalisant des oeuvres dans des lieux souvent interdits ou contrôlés.

Plus tard, des collectifs furent créés afin de réaliser des graffiti à plus grande échelle, ou simplement d’afficher ses couleurs. S’en résulte, vers la fin des années 1970, l’émergence de la culture hip-hop. Cette culture, composée de danse, de musique, de mixage de disques vinyles, de style vestimentaire et de rap (textes parlés sur des airs musicaux), regroupe la plupart du temps des gens de mêmes origines, possédant des valeurs similaires. Ces groupes, appelés crew, posse ou squad, poursuivent leur mission ultime : réaliser des graffiti représentatifs de leur culture.

Mais une ombre vient se jeter sur leurs réalisations au début des années 1980. Une loi, dans la ville de New York, est établie pour sanctionner les graffeurs. Ainsi, de moins en moins d’artistes s’adonnent à cet art et les plus courageux iront dessiner dans les arrondissements défavorisés New-Yorkais, plutôt que dans la ville elle-même. C’est de cette façon que l’art du graffiti s’étend aux autres grandes villes américaines. On commença donc à les voir apparaître à Chicago, Los Angeles, Washington ainsi que dans les villes européennes avec le même esprit en tête : la liberté d’expression.
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Parallèlement, le monde artistique porta de plus en plus d’attention à cette forme d’art peu conventionnelle. Une multitude d’artistes graffeurs s’intéressèrent à la peinture sur toile et certains d’entre eux iront même jusqu’à exposer dans les galeries d’art un peu plus éclatées qui parsèment l’univers bien particulier de la scène artistique new-yorkaise. Ainsi, les plus grands exposèrent à la Tony Shafrazi Gallery, pour ne nommer que celle-ci. Cette galerie située dans le quartier Chelsea aura servit de plaque tournante pour plusieurs artistes, dont Keith Haring (1958-1990), notamment. Ce dernier avait alors participé à sa première exposition et avait gagné une grande notoriété publique suite à l’exposition de ses oeuvres.

Ces artistes étaient, pour la plupart, issus de quartiers aisés et avaient étudié la communication visuelle ou l’art à l’université.

C’est l’amour et la passion envers l’art urbain et son penchant subversif qui les ont conduits vers le graffiti. Certains d’entre eux développeront des méthodes très particulières afin de parvenir à la réalisation de leurs oeuvres, ce qui en fera des virtuoses très respectés de par le monde. On pense, entres autres, à Jean-Michel Basquiat (1960-1988) ou, plus tard, à Banksy (1974- ). Dans le cas de Banksy par exemple, il s’agit de l’utilisation de pochoirs découpés avec une grande précision et peints à l’aide de tous les supports possibles (aérosol, peinture au pinceau, au rouleau, etc.). Bien que ce dernier ne soit pas Américain, il réalise, encore à ce jour, beaucoup d’oeuvres aux États-Unis. La réalisation de graffiti est encore bien présente et ce, partout en Amérique. La réglementation à leur sujet est très discutable. En effet, cette dernière varie d’un état à l’autre, d’une ville à l’autre.

Si certains se contentent de réglementer et de contrôler l’achat des produits servant à peindre, d’autres seront beaucoup plus catégoriques en punissant sévèrement tout artiste graffeur ayant peint dans un lieu public ou sur un monument, par exemple.
FatalZink
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